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SLAM! Entrevue avec Robert Lepage

SLAM! Entrevue avec Robert Lepage

SLAM! se démarque par son audace en fusionnant le cirque et la lutte, une première dans le paysage artistique contemporain québécois. Cette œuvre phare, fruit de la collaboration entre Ex Machina et FLIP Fabrique, mis en scène par Robert Lepage, promet un spectacle inédit prêt à repousser les limites. SLAM! sera présenté à la TOHU dès le 19 mars. Plongez dans cette entrevue exclusive avec Robert Lepage.

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Crédit : Hélène Bouffard

Y a-t-il une anecdote sur la création du spectacle que vous aimeriez partager ?  

Une anecdote marquante concerne la toute première fois qu’on a demandé à Marko Estrada, issu du monde de la lutte, de nous donner un atelier. Nous avions seulement 3 heures, lors d’un après-midi pour se faire. Marko, habitué d’offrir des ateliers sur dix jours, a relevé le défi de nous monter ce qu’il pouvait dans ce court laps de temps, juste pour voir si les circassiens de FLIP Fabrique seraient en mesure de faire certaines des prises. À son grand étonnement, à la fin de l’après-midi, il avait couvert le contenu des dix ateliers en un seul ! Les circassiens savaient tomber, savaient pirouetter et comprenaient très bien toutes les dynamiques qui viennent avec la lutte. Cette expérience a été une grande surprise pour nous tous et c’est ce qui nous a donné le vent dans les voiles. 

Racontez-nous un peu votre histoire d’amour avec la lutte. Qu’est-ce qui vous passionne de cette discipline ?   

Quand j’étais jeune, vers l’âge de 7 ou 8 ans, j’étais très intéressé par la lutte. C’était excitant, comme l’expérience que vivent les jeunes aujourd’hui en allant voir le Cirque du Soleil. La lutte m’impressionnait avec ses disciplines physiques et ses personnages vibrants. C’était des grands spectacles ! On supposait que c’était organisé par le gars des vues, mais ça semblait très improvisé. J’aimais également le décorum et l’ambiance de la lutte. C’était fascinant de regarder un spectacle où la violence était mise en scène, tout en sachant que les personnes sur le ring n’étaient pas des ennemis, mais plutôt des amis, des complices. 

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Crédit : Stéphane Bourgeois

Qu’est-ce qui vous a inspiré à créer SLAM!, fusionnant la lutte et le cirque ?   

Depuis longtemps, je suis un ami de l’école de cirque à Québec et j’ai ce rêve de créer un spectacle de cirque mettant en avant des artistes locaux. FLIP Fabrique a déjà joué au Diamant à quatre reprises et nous les connaissions bien avant cela. Ils avaient l’humour et le talent selon moi pour jouer des personnages de lutteurs. C’est pourquoi, il y a environ trois ans, j’ai organisé un atelier avec FLIP Fabrique et Marko Estrada, de la NSPW à Québec, issu du monde de la lutte. Nous voulions explorer le potentiel d’un spectacle fusionnant le cirque et la lutte. Rapidement, nous avons constaté que ces deux disciplines partagent de nombreuses similitudes, ce qui m’a inspiré à combiner le vocabulaire circassien avec celui de la lutte. Bien que cela semblait naturel, cette fusion a nécessité beaucoup de travail. Ensuite, c’est vraiment Bruno Gagnon, le directeur général et artistique de FLIP Fabrique, qui a pris ce projet au sérieux et proposé de faire une demande officielle. Des deux côtés, nous avons appris beaucoup de cette collaboration. 

Quels éléments de la lutte traditionnelle avez-vous décidé de conserver dans SLAM!, et lesquels avez-vous choisi de déconstruire ou de réinventer ?  

Nous avons voulu faire des combats de lutte crédibles, nous avons donc gardé le vocabulaire des prises des chutes et le décorum classique. Cependant, dans un match de lutte on ne voit pas ce qui se passe entre les matchs lorsque les lutteurs quittent de scène. On ne voit pas toute la rêverie, toute la poésie de leurs vies. Nous avons tenté d’imaginer comment seraient les personnages lorsqu’ils sortent de la scène, ce à quoi ils rêvent, ce à quoi ils aspirent. Cette dimension englobe non seulement les lutteurs, mais aussi d’autres acteurs tels que les arbitres, le personnel de l’arène, les vendeurs de barbe à papa et bien sûr, le public. Le cirque pouvait pallier à cette dimension et s’insérer à travers les matchs et incarner cet aspect poétique.  

Ne manquez pas SLAM!, présenté du 19 mars au 7 avril à la TOHU.

Billets et détails.

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